Le cloud computing s’installe dans nos entreprises, la CNIL apporte ses limites

Le cloud computing va connaître un essor considérable dans les années à venir. Toutefois, cette nouvelle façon de stocker nos données suscite de l’inquiétude de la part des pouvoirs publics et des citoyens.

Le cloud computing s’annonce comme la nouvelle terre promise des acteurs du web. Pourtant, cette nouvelle façon d’utiliser les ressources pose de sérieuses questions sur la protection des données.

En effet, le stockage de nos données dans un espace virtuel sur des serveurs externes apporte beaucoup de souplesse dans notre façon de les gérer, de les partager et de les sauvegarder. Par contre, la confidentialité pose un problème, spécialement à notre époque, où les fuites de données personnelles et les attaques pirates connaissent une croissance exponentielle.

Les individus, les entreprises et les pouvoirs publics sont de plus en plus préoccupés par la protection des données personnelles. Dans ce contexte et devant le défi du cloud computing, dont on estime qu’il représenterait un marché de 6 milliards d’euros en Europe et que sa croissance annuelle serait de l’ordre de 20 %, la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a lancé, le 17 octobre, une consultation publique qui durera un mois avec les professionnels.

Cette initiative a pour but de trouver des solutions à la fois juridiques et techniques pour que soit garanti un haut niveau de protection tout en respectant le développement du cloud computing. A l’issue de cette consultation, la CNIL publiera les solutions préconisées. Chose étrange, les offres destinées aux particuliers ne sont pas concernées.

Franck Lods
Franck Lods
Responsable développement
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